Menu

Front National (FN) - Jean-Marie Le Pen

         
Affiche de campagne du 1er tour et du 2nd tour                                         

Parti représenté : Front National (FN)

Déclaration de candidature


Le 02 Mai - Libération.fr - Jean-Marie veut rempiler en 2002

Egal à lui-même, le leader du Front national a confirmé sa candidature à la présidentielle.

Par FORCARI CHRISTOPHE
Et une de plus. Jean-Marie Le Pen repart en piste pour sa quatrième campagne présidentielle. Hier, à l'occasion du traditionnel défilé en l'honneur de Jeanne d'Arc qui a rassemblé près de 3200 personnes selon la police, (15 000 d'après les organisateurs), le président du Front national a officiellement annoncé qu'il sera présent au rendez-vous de 2002. A 73 ans, le leader d'extrême droite se présente comme le «candidat de salut public et de rassemblement national» pour défendre «la France française», attaquée à la fois, selon lui, par le «mondialisme» et «l'immigration invasion». Tout au long du cortège, les manifestants, et plus particulièrement les membres du Front national de la jeunesse (FNJ), ont scandé «Français d'abord, immigrés dehors!».
«Nous nous préparons à deux grandes batailles électorales qui vont déterminer l'avenir de la France. Ou bien nous aurons un changement radical, ou bien la France sombrera dans le fédéralisme», a déclaré Le Pen au départ du défilé, entouré des principaux responsables de son parti. Car pour lui les échéances de 2002 constituent «la dernière chance de la France française. Ce sera 2002 ou jamais. Avec vous j'engagerai la bataille de la France, pour la France».
Dans son discours de clôture, place de l'Opéra, qui a duré près d'une heure, il s'en est vigoureusement pris à la gauche qui «a promu et accepté l'ultralibéralisme mondialisé. Les licenciements qu'elle croit limiter par la contrainte ne sont que la conséquence de cette politique». Il a aussi fustigé «la bande des quatre», les partis politiques traditionnels, accusés de recevoir leurs ordres du «B'nai brith, l'organisation internationale juive maçonnique». Le Pen a donc appelé «le peuple à profiter de la prochaine consultation pour renvoyer chez eux ceux qui le trompent».
Regonflé par ses scores aux dernières élections où «nous avons fait battre une kyrielle de ministres de la gauche plurielle», ce qui «est un échec cinglant pour les cagoulards de la pensée unique», et par la victoire à Orange dès le premier tour de Jacques Bompard, absent du défilé, le président du FN a mis en garde contre «la tentation suicidaire de l'abstention». «Le système truqué et vicié de la Ve République perdurera encore plus si les Français s'en désintéressent», a-t-il lancé.
Mais il reste encore à Jean- Marie Le Pen à trouver 500 signatures d'élus, nécessaires pour se porter candidat. En 1981, il avait été con traint de jouer les spectateurs, faute d'avoir pu les rassembler. Bruno Gollnisch, numéro deux du parti, assure que «cela ne devrait pas poser de problème. Nous avons beaucoup de sympathie parmi les élus ruraux».

Projet de campagne en sept points

Le Figaro Magazine, 25/04/2002


Ina.fr. Le 08/04/2002 - Campagne officielle Jean-Marie LePen


Analyse d'avant premier tour

Charlie Hebdo, 17/04/2002




Aucun commentaire: