Menu

Parti des Travailleurs - Daniel Gluckstein



Parti représenté : Parti des Travailleurs

Déclaration de candidature

Libération - 14/01/2002 - Les lambertistes dans la campagne de Christophe Forcari

Et de trois. L'extrême gauche fait le plein de candidats. Après LO et la LCR, la troisième branche du trotskisme hexagonal, dite «lambertiste», se lance elle aussi dans la bataille élyséenne. Le Parti des travailleurs (PT, ex-PCI) de Pierre Boussel-Lambert a annoncé, hier à l'issue des travaux de son conseil national, qu'il présenterait bien un candidat à l'élection présidentielle mais sans jamais citer son nom à la tribune. «Bien entendu, c'est le PT qui est candidat et celui-ci sera représenté par son secrétaire national», a juste précisé Daniel Gluckstein, modeste, qui occupe justement cette fonction. Signatures. Le PT, fondé en 1991 pour succéder au Mouvement pour un parti des travailleurs (MPPT), affirme avoir déjà recueilli près de 600 promesses de signature. Daniel Gluckstein, alias «Seldjouk» au PT et «Michaël» dans les rangs de la LCR où il a milité du début des années 70 jusqu'en 1980, prend donc le relais du «Vieux». Aujourd'hui âgé de 81 ans, Pierre Boussel-Lambert s'était pour la première fois montré au grand jour à la présidentielle de 1988 sous l'étiquette MPPT et avait recueilli 0,38 % des voix. Celui qui, à 48 ans, fait figure de dauphin prend donc soin de préciser que le Parti des travailleurs «ne présente pas un candidat avec des ambitions électoralistes. [...] Le phénomène qui domine c'est le rejet de ces élections par les électeurs ouvriers et populaires. Nous voulons exprimer partiellement ce qui est contenu dans ce rejet». En novembre, lors du Xe con grès du PT, une partie des lambertistes, à commencer par leur leader historique, estimait justement qu'il ne fallait pas présenter de candidat pour mieux suivre ce phénomène d'abstention; les autres jugeant qu'une candidature permettait de capter une partie de cet électorat. Souvenirs. C'est donc à une campagne «d'organisation, de rencontres et d'enracinement» que se préparent les lambertistes. Avec une cible toute désignée, leur ancien camarade Lionel Jospin, ex-lambertiste, dont aucun élément du bilan ne trouve grâce à leurs yeux. Même si Daniel Gluckstein, ancien professeur d'histoire dans un lycée professionnel et permanent du PT, ne souhaite pas parler du passé du Premier ministre: «Nous avons assez à faire avec son présent.» Pourtant, début avril, Pierre Lambert et lui-même cosigneront un livre qui devrait contenir «des précisions sur le lambertisme et l'entrisme» mais aussi des révélations «sur des anciens, entre autres Lionel Jospin, mais aussi des journalistes». Le PT et ses 5784 adhérents revendiqués axeront leur campagne sur la défense des retraites, de la Sécurité sociale, des communes menacées par la loi sur l'intercommunalité et sur la défense des conquêtes ouvrières «remises en cause à marche forcée par l'Europe de Maastricht».

Projet de campagne


Ina.fr - 08/04/2002 - Clip de campagne officiel de Daniel Gluckstein


Incendie au siège du Parti Travailleur

Libération - 14/03/2002 - Incendie au siège du PT
Un incendie s'est déclaré dans les locaux du Parti des travailleurs (trotskiste lambertiste), au 87, rue du Faubourg-Saint-Denis, à Paris, hier vers 7 h 30. A l'heure où le camarade de garde de jour venait prendre le relais du camarade de garde de nuit. C'est un troisième militant matinal qui a donné l'alerte. Le sinistre a détruit la rédaction d'Informations ouvrières, l'organe de presse du Parti des travailleurs. «Tous les moyens de propagande de campagne sont détruits ainsi que les moyens destinés à la publication de la profession de foi», a déclaré Daniel Gluckstein, candidat du PT à la présidentielle. En attendant les résultats de l'enquête, il incrimine «l'escalade dans le climat politique créé autour du PT, de son courant trotskiste, de ses responsables et de son candidat». Il s'en prend notamment aux médias qui «distillent mensonges, calomnies et insinuations» sur sa formation. Pierre Boussel-Lambert, leader historique du mouvement, a dénoncé une «infamie» et un «attentat possible». Les 500 signatures nécessaires ont été épargnées par les flammes et seront déposées aujourd'hui au Conseil constitutionnel.

Aucun commentaire: