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Abstention

Abstention

Reuters - 06/05/2002 - France : l'abstention légèrement supérieure à 20% le 05 mai (Extrait)


L'abstention a reculé au second tour de l'élection présidentielle, le 5 mai, pour finalement atteindre 20,29%, contre 28,39% le 21 avril.

Les bulletins blancs et nuls ont quasiment doublé entre les deux tours, passant de 995.259 (2,42%) à 1.764.718 (4,28%), selon les chiffres définitifs publiés lundi après-midi par le ministère de l'Intérieur.

Jacques Chirac, le président de droite sortant, a vu son score multiplié par cinq entre le 21 avril et le 5 mai. Il a recueilli 25.540.873 voix le 5 mai (82,21%) contre 5.666.419 (19,88%) le 21 avril.

Jacques Chirac, devenu un "rempart contre l'extrême droite", a capitalisé au second tour les voix de la droite républicaine et de la gauche. Toutes les composantes de cette dernière avaient appelé à voter pour lui, à l'exception de Lutte Ouvrière (LO), qui prônait le vote blanc ou nul.



Le Figaro - 06/05/2002 - Jacques Chirac terrasse Jean-Marie le Pen - Par Henri PAIILLARD (Extrait)

Les Français ont davantage voté qu'au premier tour. L'abstention a baissé de 10 points par rapport au premier tour et s'est établie autour de 18,66 %. Le 21 avril, l'abstention avait atteint un record pour une élection présidentielle, avec 28,40 %. Ce taux d'abstention d'hier a été supérieur à celui des élections de 1965 et de 1974, où il s'établissait à 15 %. Il se situe dans la norme de 1981 et 1988 (18 %) et est inférieur à celui de 1995 (21,6 %).

Cette évolution s'explique de deux façons: d'une part la période des congés scolaires des différentes zones est achevée alors qu'il y avait deux zones en vacances le 21 avril. Des électeurs qui n'avaient pas jugé alors utile de voter par procuration ou qui n'avaient pas pu voter, ou encore qui s'étaient désintéressés de ce scrutin, sont allés aux urnes hier. D'autre part il y a une raison plus politique. La mobilisation d'une partie de l'électorat face à Jean-Marie Le Pen a certainement joué. Il s'agit d'électeurs de gauche ou modérés qui ont voulu manifester leur hostilité au leader du FN et apporter leur soutien à Jacques Chirac, considéré, bon gré mal gré, comme la meilleure ou la seule protection contre le FN.




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